Stage automne 2023
En partenariat avec Compétence culture et Emploi Québec
Mettre en scène
la danse traditionnelle

*Prérequis: Le stagiaire doit avoir à son actif, un minimum de deux ans de pratique professionnelle en lien avec la danse, la création ou les arts traditionnels. Pour toute validation ou question, contactez-nous par courriel.
Dates et lieux
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14-15 oct. 2023 | Montréal
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La Cenne, 7755 boul. St-Laurent
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25-26 nov. 2023 | Québec
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Centre Alyne-Lebel, 310 boul. Langelier
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Coût : 180$
(+ 5,70$ de frais de transaction/administration)
Description du stage
La formation comportera deux volets: le premier sera davantage théorique avec exercices pratiques à partir d’un projet réel de production que les stagiaires souhaitent mettre en place pour leur organisme ou pour leur cheminement professionnel individuel. Le second sera davantage réflexif et permettra aux stagiaires de réfléchir et de développer une ouverture sur certains enjeux spécifiques à la mise sur scène des danses traditionnelles québécoises.
Objectif du stage
L'objectif est qu’au terme de cette formation, les stagiaires aient une meilleure vision et compréhension des différents paramètres à considérer, au-delà de la chorégraphie, dans la mise en scène de la danse traditionnelle québécoise.
Formateurs et thèmes
Biographies des formateurs

Ian Yaworski
Formé en danse traditionnel par l’Ensemble folklorique Mackinaw, Ian Yaworski se joint à la compagnie Zogma comme interprète en 2005, puis comme chorégraphe. Il s’intéresse rapidement à la contemporanéisation du folklore québécois. Sa polyvalence et son expérience l’ont amené à travailler avec différents artistes comme Margie Gillis, Benjamin Hatcher, la compagnie Bourask et Lük Fleury. Il collabore au théâtre avec André-Marie Coudou à titre de chorégraphe pour les pièces La fête à Jean et Skin thight. Ses oeuvres chorégraphiques ont été présentées entre autre à Tangente. Depuis 2016, il travaille avec Philippe Meunier pour la création de Monte-Charles (2017), Frictions (2018) et Suspendu au sol (2020). En 2019, il fonde avec Philippe la compagnie Les Archipels. Parallèlement à sa carrière en danse, Ian est aussi concepteur d’éclairage pour différentes productions en danse et en théâtre. Il s’intéresse principalement à la pénombre et à la relation entre le corps et la lumière.
crédit photo: Justine Latour

Sébastien Chalumeau
Sébastien Chalumeau est un artiste en gigue et en danse qui travaille les danses traditionnelles comme matière à réflexion. D’abord en France puis au Québec, il se plaît à entretenir le lien entre patrimoine vivant et danse.
Interprète, il œuvre pour plusieurs chorégraphes et compagnies en danse contemporaine, en danse traditionnelle, et en gigue contemporaine (Zeugma, Les Archipels).
Créateur, il délivre trois pièces diffusées par BIGICO, diffuseur en gigue contemporaine et est à la direction artistique de deux compagnies de danse et d’un festival. Dans ce contexte, il conçoit deux productions complètes et active la conception et l’évolution artistique des huit éditions des "Manteaux su’ l’lit pis les bottes dans l’bain", production-phare de La R’voyure.
Idéateur, il est pour BIGICO commissaire associé pour plusieurs projets artistiques et chargé de projet. Il administre aussi différents organismes qui soutiennent la communauté (DTQ, BIGICO, Centre Mnémo, CQPV)
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Sylvie Mercier
Sylvie est une audacieuse silencieuse. Elle a pris conscience au fil de sa pratique de la puissance de la danse comme outil de guérison. Elle n’hésite pas à aller au-delà de ce qu’elle connaît, sur d’autres continents ou dans des territoires peu connus.
Elle aime le geste facilement précis, délicat, juste, où le travail bien fait permet d'être spontané. Elle a le souci du détail, une exigence esthétique mais aussi une exigence du ressenti. Elle encourage l’artiste à ressentir ce que le geste artistique provoque en lui pour qu’il puisse mieux le transmettre.
Par son histoire personnelle, Sylvie est particulièrement sensible au lien entre l’humain et la nature, à la reconnaissance des droits et cultures autochtones et au respect des différences. Son idéal ? Être un vecteur de changement discret qui ne force pas, mais qui se fait pas à pas.
Dans ses spectacles, ses ateliers et toutes les rencontres qu’elle facilite, Sylvie invite les personnes qu’elle croise à s’enraciner dans leur histoire et à s’ancrer dans leur authenticité. Une invitation par le corps, à ce que chacun.e se relie au vivant pour vivre pleinement son épanouissement.
Sylvie danse, chorégraphie, dirige et enseigne d’abord avec la compagnie Zeugma et ensuite avec Bourask-compagnie de Danse depuis 2001.
crédit photo: Méralie Murray-Hall

Myriam Allard
Née à Québec, d’un père franco-manitobain et d’une mère gréco-britannique, Myriam Allard grandit dans une maison où la musique, la danse et l’ouverture à l’autre se vivent au quotidien. Sa rencontre avec le flamenco provoque un séisme : en 1996 elle quitte sa terre natale pour l’Espagne où elle se forme auprès de grands maîtres durant 8 ans. Ses débuts professionnels se font sur les planches des traditionnels tablaos en Espagne, avant d’intégrer différentes formations en Europe, aux États-Unis, au Japon - dont la compagnie d’Israel Galvan.
Pleine de ses expériences outre-mer, elle rentre à Montréal en 2006 et fonde avec Hedi Graja La Otra Orilla – l’autre rive; un espace de parole où la création n’a pas de limites. Inséparables, ils signent des œuvres décloisonnées et poétiques : un alliage inattendu de danse, chant, musique, théâtre. Leurs créations vont à la rencontre des spectateurs au Québec et au Canada, ainsi qu’aux États-Unis, en Écosse et en Colombie, trouvant écho partout sur leur passage.
Pour Myriam Allard le corps sait tout. Il est pluriel, et il danse. Chaque geste traduit sa quête de transcendance, chaque jeu de tension cherche la rencontre avec l’autre. S’appuyant sur sa profonde maîtrise des codes flamencos, sa danse se libère des cadres esthétiques canoniques et développe un langage à l’intérieur duquel l’instinctif côtoient tour à tour le sensible, le raffiné : et dans les profondeurs jaillissent une force latente, une tension sourde.
Myriam Allard est devenue au fil des années la référence nationale au sein de son milieu. Tour à tour chorégraphe, interprète, directrice artistique, mentor, collaboratrice, enseignante et mère de deux enfants, elle n’a de cesse de partager sa vision du monde en réfléchissant chaque fois plus de lumière.
crédit photo: Marie-Andrée Lemire

Delphine Véronneau
Diplômée du baccalauréat en danse profil création de l’UQAM (2011) et de l’École Supérieure de Théâtre Musical (ESTHEM- 2004), Delphine détient également une formation en gigue, en violon et en piano. Elle a eu la chance de se produire dans plusieurs villes du Québec avec des groupes de musique (Maharajah, Nodaska, Java).
Diplômée du baccalauréat en danse profil création de l’UQAM (2011) et de l’École Supérieure de Théâtre Musical (ESTHEM- 2004), Delphine détient également une formation en gigue, en violon et en piano, ce qui lui a permis de pouvoir se produire dans plusieurs villes du Québec avec des groupes de musique (Maharajah, Nodaska, Java). Elle travaille présentement comme chorégraphe avec la formation Tuque et Capuche qui, depuis 2011, a présenté des spectacles sur scène tout autant que des productions cinématographiques.
Depuis 2018, elle signe la mise en scène de plusieurs spectacles de musique, notamment pour les groupes É.T.É, Musique à bouches et Genticorum, qui sillonnent les routes du monde, du groupe Héron qui fut présenté dans le cadre des Francouvertes de Montréal, en plus de collaborer à la mise en scène et de faire la direction musicale du spectacleHiatus de la compagnie pour la petite enfance (de cirque, théâtre et musique) La marche du crabe.
En 2023 elle sortira son tout premier album La filante, en tant qu’autrice-compositrice-interprète.
crédit photo: Vitor Munhoz